Dans mon lit j'ai le coeur qui tambourine dans
Dans mon lit j'ai le coeur qui tambourine dans les oreilles, et les yeux prêts à sortir de ma tête, je ne sais pas si c'est la faute au cacao 100% en poudre que j'ai mélangé à mon lait tout à l'heure ou à mon lent réveil, c'est étrange de sentir mon corps se manifester comme ça, j'ai pas l'habitude.
Alors ça me fait du bien de revenir ici et d'apprendre que le nouveau poisson rouge de louline s'appelle Yoyo.
Jolis derniers jours de vacances. Un repas chez ma grand-mère, contente de ma jolie plante grasse, contente de nous voir. Et puis fallait la voir traiter mon grand-père de tapette parce qu'il avait tapé la causette un peu trop longtemps avec le jardinier, ou expliquer à mon amour l'expression de son grand-père "C'est pas une fois qu'on a chié dans les draps qu'il faut serrer les fesses".
Et le concert acoustique des Mutins du Rafiot. A se pâmer je vous dis. Intimiste que ça en pouvait plus, et les souffles rauques de Matthieu, comme s'il vous parlait droit dans l'oreille. Magnifique.
Suivi par un tour au bar à narguilé, et surtout, surtout les PATISSERIES MAROCAINES.
Lise et Lise à la sortie du concert. Attention c'est presque Sex & the City à un vernissage de gallerie d'art, la super classe.
Et puis il y a les phrases de la semaine : "Putain elle a un accent de cassette" (Flo un peu traumatisé par le TOEIC parlant d'une actrice d'Ally McBeal en VO), où alors "Je suis à une réunion sur les vertus curatives du jus de nobi" (ma mère au téléphone, à la question "T'es où la ?")
Et là le retour sur Belfort, le froid, la neige et le ciel si uniformément gris qu'on se demande s'il a jamais été bleu. Désespérant. Mais je m'en fous parce qu'on est bien ici. Rien qu'aller faire les courses à 2, marcher et regarder la neige tomber sur la polaire des gants, et être tout heureux parce qu'on a découvert la Danette noix de coco.