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p e a r l y *
12 juillet 2006

Hihi j’en ai des choses à raconter. Le 29 juin,

Hihi j’en ai des choses à raconter.

Le 29 juin, dernière épreuve de 8 à 10. Le soir, LE concert privé de Dionysos. J’arrive en retard, je m’infiltre (technique du pas-chassé/regard innocent inside) devant tous les parents et petits frères/sœurs des musiciens, et je me retrouve TOUT DEVANT hé ouaip, devant devant. Flo a même pu rentrer in extremis et se mettre à côté. Tout aurait pu être bien dans le meilleur des mondes ET POURTANT c’est le moment que choisit mon appareil pour me lâcher. Le pleutre, la mise au point ne se fait pas à fond et quoique je fasse, tout reste flou. bleh. (d’ailleurs si quelqu’un a une solution hein…)
Le concert. Tout simplement énorme. Quand Mathias se penche son visage est à 50 cm du mien, il prend la pose, montre ses fesses et attend que je dégaine mon appareil pour la lâcher. L’intégration de l’orchestre est magique, le chef d’orchestre finit en slam. Dommage que les retours du groupe m’aient empêché de bien percevoir les parties de la Synfonietta.






Et pis sortis surexcités (‘fin surtout moi heiiiin) de ce concert magique, on rejoint la soirée des finaux (« Destination Honolulu » mouarf, faudrait voir à innover les thèmes des soirées étudiantes les gars). Je suis déjà pétée avant d’entrer puisque certains ont été assez cossus pour offrir du rosé (les cons, ils me connaissent bien) à l’entrée du bus.
Une soirée bien chouette bien fun et ah que c’est bon, que c’est bon d’avoir l’air con. (et puis connaître la cachette du cubi de rosé dans un buisson, c’est mieux que de se péter la gueule à la Fischer-qui-fait-roter-et-qui-coûte-cher non ?).
Spéciale dédicace à la couverture de déporté bosniaque de Ju.

Le lendemain, Eurockéennes, premier jour. Les flics nous font nous arrêter au bord de la route.
- Vous êtes d’ici ?
- Euh oui, on est étudiants à l’UTBM
- Et vous êtes ici pour une raison spéciale ? (accouche bordel, on sait où tu veux en venir)
- Bah on va au Eurockéennes là…
- Et vous avez rien dans votre coffre je suppose ?
- Bah du jambon du pain et de l’eau… (oui oui 3 kilos de shit, un pour chaque jour)
Et c’est là que Flo (aussi appelé Joe la question) intervient, naïf :
- Dites moi, juste par curiosité, votre gun, enfin votre pistolet là, ya des vraies balles dedans ?
- D’abord, c’est pas un pistolet c’est un revolver ok ? Et si tu veux vraiment savoir, si tu veux un joue à la roulette russe ? Comme tu veux.
- … (mais il a craqué son slip putain)
Ah ben c’est beau la police hein.

Et comme on est obéissants on a suivi les indications et les énormes panneaux jaunes EUROCKEENNES. Pff on a mis une heure, fait 12978 détours alors que c’est juste à côté et on a raté Venus… (bleh)

On se rabat sur la Grande Scène et Anaïs. Bonne surprise : fraîche, drôle, et surtout, assurer l’ambiance toute seule sur la grande scène, bravo.

Deftones : je suis pas grande fan du groupe, mais bon concert quand même, ça envoie bien rien à dire. Et la voix de Chino, pfiou.

Mon plus grand regret : Arctic Monkeys sous le chapiteau blindé jusqu’à l’os, impossible de les voir (là, même la technique du pas-chassé n’aurait pas suffi), je pense qu’ils auraient pu inverser avec Anaïs. Grr.

Rabattage sur Poni Hoax. Vraiment bien, mais dommage qu’on ait eu que les derniers morceaux.

Dionysos & Synfonietta : Rah ben rien à redire… Après avoir mis l’accent sur le visuel en nous mettant tout devant à la répet, on est au fond de la grande scène, mais le son est parfaitement calibré… Jusqu'à une coupure totale de son qui aura duré 8 minutes en tout, pendant laquelle Mathias s’assoit sur la barrière et joue un air d’harmonica aux mouleux du premier rang (tiens, Word ne connaît pas « mouleux »). Après le retour du son, tout est brouillon, les voix coupent quelquefois. Phoeuque.
Mais grand, c’étais grand.

Les Strokes : pffff. On est de New York, on est le groupe rock le plus cool de la planète, savamment décoiffés, mon ptit costume blanc et mes converses, mais on joue chacun de notre côté, c’est mou, on communique que dalle et tout le monde se faiche à mort. Pas d’applaudissement à la fin. Bien fait. Vous m’avez déçue les gars, sortez-vous les doigts du cul et faites du vrai rock bordel.

Daft Punk : Ahah. Deux gars déguisés en robot qui bougent la tête en rythme dans une pyramide géante illuminée pendant une heure et demie, c’est pas ce que j’appelle un concert. Si encore la musique était intéressante, mais il faut savoir qu’à l’origine j’abhorre Daft Punk, cette vieille récup de sons robotiques genre Kraftwerk avec gros beats gras pré-emballé pour dancefloor, non non non. Alors je m’assois et je m’endors entre mes deux boules Quiès.

Eurockéennes, 2eme jour.

Free’s B : Truc de fou, j’arrive pas à décrire ça autrement.

Teitur & orchestre : sur la plage (quelle scène, c’est le pied), un songwriter genre Tom McRae avec l’orchestre de Dole (ils sont tout petits, se rendent pas compte de leur chance). Allongés dans l’herbe à 20 m de la scène, face au lac, et concert pop : méchant pied quand même.

Enhancer : GROS CACA. C’est tout. Pas envie d’argumenter, et puis c’est mon blog, je vous emmerde >_<

Sunday Drivers & orchestre : Agréable surprise, je réalise qu’ils n’ont pas fait que cet agaçante chanson bebête « Oh my miiind » ? Pop, chaleureux, communicatif. Hmmmm.

Morrissey : je sais pas trop, j’étais trop occupée à chercher de quoi manger. Il faut bien survivre hein.

Nohara by Camille & Pascals : Projet de chansons pour enfants par Camille avec un groupe japonais (mais qui diable a eu cette idée farfelue ?) là encore, raté le début. Dommage, ça m’avait l’air bien excellent…

Depeche Mode : Bon, je n’ai jamais été fan de Depeche Mode. Du coup, ce gros show tout bien ficelé me laisse un peu froide. Mais la voix de Dave Gahan, grrrrraou.

Katerine : EXCELLENT. Communicatif, drôle. Pas déçue.

Coldcut : drum’n’bass vraiment inspirée avec mix d’images et tout ce qui va bien de sons tordus et de rythmes schizo. Mes organes vitaux menacent de se détacher sous l’effet des basses. Après avoir envisagé de sauter à contre temps des beats, on décolle back to belfort. Dommage.

Eurockéennes, 3eme jour.

The Islands : la bonne surprise du jour. Magnifique pop bien ficelée, belles mélodies, jolie violoniste. Ooooh je kiffe.

Duchess Says : sur la Plage. Bon trip, groupe electro-rock hystérique de Montréal avec une chanteuse complètement barrée : « Quand jvous r’garde d’ici, vous me faites penser aux image où tu fais un strabisme convergent pis qu’t’hallucines des trucs là » (à imaginer avec l’accent quebécois).

Dominique A : j’accroche la première chason (« Pour la peau »), le reste s’étire, s’allonge, pffff. J’en profite pour me faufiler (pas-chassé, oui encore) devant jusqu’à la barrière. Me voilà fin prête pour Mogwai.

Mogwai : Je n’ai jamais entendu un concert aussi fort de toute ma vie. Même avec les boules Quies enfoncées jusqu’au cervelet, mes oreilles me font comprendre qu’elles souffrent. Magique, trippant, seulement le groupe ressemble à sa musique : difficilement accessibles, ils ont l’air ailleurs, la moitié jouent dos au public, ils partent comme des enfoirés sans dire au revoir. Dommage.

Archive : Je les vois pour la 3eme fois, et c’est toujours aussi bien. Propre, grand. Gros regret : pas de Finding it so Hard. Pff.

Sigur Ros : LA GROSSE CLAQUE LES MECS. Premier morceaux joué derrière un rideau blanc sur lequel des ombres se dessinent, enchaîné sur Ny Batteri. Ah mais quel choc émotionnel. Les morceaux se suivent et je me laisse emporter, sur les derniers morceaux je m’assois contre la barrière je ferme les yeux et les larmes partent, pour la première fois dans un concert (oui, même pour Radiohead)
Enorme ovation dans le chapiteau. Bravo et merci…

Muse : 3eme fois pour eux aussi. Gros show à la hauteur de leur dernier album (merdique donc). Ca crie, ça larsen, ça saute. Mais c’est du vent. C’est nul. Je m’endors à moitié et je me réveille pour le seul morceau de Showbiz : Showbiz (oui ben la chanson s’appelle comme l’album, c’est pas ma faute hein)

Et après tout ça, un after qui va bien chez Juboite. On colle de partout, on a les oreilles en feu mais on est heureux. Flo se fait défoncer au caps et gerbe sa Kro hihi.

Couchés à 8hn mais qu’est-ce que c’était bon !!

Résultats de mes UV le lendemain :

AR04 - ADMIS (C )
IN41 - ADMIS (B )
IN42 - ADMIS (B )
LE09 - ADMIS (B )
LO43 - ADMIS (A )
MT44 - ADMIS (B )

BON SEMESTRE.

Ahah le barreau.

Et back to Avignon, un enchaînement de ouf de 3 soirées, oooooh que oui. Et c’était bien bon.

Et je pars dans 8h en Tunisie. Sans mon roudou. Pendant 10 jours…
Alors je vais aller me coucher, et je mettrai des photos plus tard.

EDIT (2h35) : J'arrive pas à dormir sans mon homme à coté de moi. Les photos du concert de Dionysos sont donc là.

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Commentaires
B
Dionysos en privé, tu as plutot de la chance toi... ils sont géniaux en concert, Mathias a une telle énergie...Je les ai vu 2 fois et pourtant j'irais bien a chaque date.<br /> Tu as vu aussi plein de truc que j'ai loupé...forcément c'était les eurock que je voulais faire, mais ce n'est que partie remise.<br /> <br /> Superbes photos comme d'hab...<br /> <br /> a+
M
En tout cas, voilà un compte-rendu assez précis pour faire disparaître mes regrets de n'avoir pas été là cette année (comme l'année dernière, et l'année d'avant, et celle d'avant, et... toutes les années où j'ai eu trop de choses à faire début juillet).
A
Coucou, je tombe par hasard sur ce blog.<br /> <br /> J'ai 18 ans et je faisais partie de l'ochestre qui a eu la chance d'accompagner Teitur! C'est vrai que certais de l'orchestre de Dole n'ont pas du se rendre bien compte de la magie du moment qu'ils passaient, ba oui à seulement 12 ans ou 13 ans, on ne connait pas forcément les eurockéennes et on ne s'intéresse pas toujours aux concerts. <br /> Mais à 18 ans on s'en rend compte, et malgré le trac de tout le monde et la chaleur c'était impressionnant de voir tout le public et de se retrouver sur scène et non pas au pied de la scène comme d'habitude ! J'ai bien conscience de la chance que nous avons eu, c'est aussi l'aboutissement de pas mal d'années à apprendre à jouer d'un instrument, c'est une récompense énorme et riche en émotions !<br /> <br /> Les répétitions avec Teitur étaient aussi géniales. C'est un gars qui mange une fondu un 28 juin certes, mais c'est surtout quelqu'un de super gentil, patient...<br /> <br /> Je suis contente que le concert t'ait plu
P
sigur ros.. <3<br /> J'aurai aimé y être i_i
N
arf, c'etait le troisieme jour que passait spleen j'suis sure !
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